mercredi 30 avril 2014

« Jeunes pour l’égalité »

Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile de France,

Henriette Zoughebi, Vice-présidente chargée des lycées et des politiques éducatives,

Vous invitent à la présentation des travaux réalisés par les lycéen-n-es francilien-ne-s dans le cadre de « Jeunes pour l’égalité »

lundi 5 mai 2014 à 13h30 

Académie Fratellini

Rue des Cheminots

93210 Saint-Denis La Plaine

Lancé par la Région en 2010,  « Jeunes pour l’égalité » vise à donner des outils aux équipes éducatives et aux élèves sur la thématique de l’égalité des filles et des garçons, à travers un programme de sensibilisation et de débats, suivi d’ateliers d’expression et de création (affiches, émissions de radio, théâtre-forum, ateliers d’écriture et de mise en voix).

Vingt-six lycées franciliens, tous volontaires, se sont inscrits dans cette démarche durant cette année scolaire 2013-2014. Au total, 6000 jeunes et 435 adultes ont été sensibilisés dans les 26 lycées concernés par l’opération.

lundi 28 avril 2014

La Région île-de-France célèbre la libération des otages détenus en Syrie

Jean-Paul Huchon, l'exécutif régional et Serge July, co-président du Comité de soutien, en présence de Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin, Pierre Torres et de leurs familles (sous réserve), retireront symboliquement mardi 29 avril à 19h la bâche qui avait été élevée en soutien aux otages détenus en Syrie le 6 janvier dernier. 

Didier, Edouard, Nicolas et Pierre, les quatre journalistes détenus en Syrie entre juin 2013 et avril 2014 ont été libérés sains et saufs. La Région Ile-de-France et le Comité de soutien, co-présidé par Florence Aubenas, Serge July et Karen Lajon se félicitent de cet heureux dénouement, pour les ex-otages, leurs familles et la liberté d’expression.

Mardi 29 avril 2014 à 19h

Angle de la rue de Babylone et du boulevard des Invalides

Conseil régional d’Île-de-France

35 boulevard des Invalides

Paris 7e

A l’issue de cette cérémonie, le comité de soutien tiendra sa dernière réunion.

Didier François (grand reporter), Edouard Elias (journaliste photographe), Pierre Torres (journaliste photographe) et Nicolas Hénin (journaliste reporter) réalisaient en Syrie des reportages pour rapporter au public la réalité d’une tragédie quotidienne.

mardi 22 avril 2014

La transparence c'est maintenant !

Nous y sommes, à la date du 1er juin prochain, les Maires devront déclarer leur patrimoine auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. 

Fruit d'un engagement pris par le Président de la République, les Maires seront dans l'obligation de respecter des règles strictes qui de fait, empêcheront toutes formes d'enrichissement personnel. 

Je salue évidemment cette avancée et rappelle à chacune et à chacun la possibilité de consulter sur un site qui sera mis à disposition par la Haute Autorité l'ensemble des biens déclarés par les Maires.

Vous aurez le lien d'ici peu sur mon blog.

Sinon, comment ça marche ? 

Voici ci-dessous l'explication tirée d'un site institutionnel. (hatvp.fr) 

Bonne lecture !  

Les membres des collèges des autorités administratives indépendantes et des autorités publiques indépendantes devront également transmettre leur déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. C'est également le cas des titulaires de fonctions exécutives locales, des représentants français au Parlement européen, des personnes exerçant un emploi ou des fonctions à la décision du Gouvernement, et enfin les dirigeants d'entreprises et d'établissements publics. 

A partir de quand ?

Les dates limites de déclaration diffèrent selon les personnes concernées et les types de fonction exercées. Les parlementaires, les représentants français au Parlement européen, les membres des cabinets ministériels et les collaborateurs du Président de la République, du président de l'Assemblée nationale et du président du Sénat devront déposer leurs premières déclarations le 1er février 2014, au plus tard.  

Les titulaires de fonctions exécutives locales auront un peu plus de répit, et pourront attendre jusqu'au 1er juin 2014.

Finalement, les dirigeants d'entreprises ou d'établissements publics et les ministres auront jusqu'au 1er octobre 2014, au plus tard. 

Où seront consultables ces déclarations ?
 
Les déclarations devront être déposées au siège de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique contre remise d'un récépissé, soit adressées au président de celle-ci, Jean-Louis Nadal, avec demande d'avis de réception. Ces déclarations seront conservées jusqu'à l'expiration d'un délai de cinq ans à compter de la fin des fonctions ou du mandat au titre desquels elles ont été déposées. La diffusion des déclarations se fera ensuite sur un site internet public dont l'accès sera gratuit. 

Finalement, pour ceux qui omettraient de déclarer une partie de leur patrimoine ou qui fourniraient une évaluation mensongère, le décret rappel que le code pénal punit ces délits d'une peine de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. S'il advenait que le déclarant ne communiquait pas les informations et pièces utiles à l'exercice de la mission de la Haute Autorité, la peine serait cette fois d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros. 

Quels bien doivent-ils être déclarés ?

Sont concernés par la déclaration de patrimoine, l'ensemble des biens, y compris ceux détenus à l'étranger et ceux n'entrant pas dans l'assiette de l'impôt de solidarité sur la fortune, les biens immobiliers bâtis et non bâtis, les valeurs cotées et non cotées en Bourse ainsi que les placements divers. Les assurances-vie, comptes bancaires courants ou d'épargne, livrets, LDD, PEL, CEL, espèces ou autres sont aussi à déclarer. Les autres biens, dont les comptes courants de société et stock-options d'une valeur supérieure à 10.000 euros sont concernés. 

Pour les biens mobiliers "divers", seuls ceux dont la valeur est égale ou supérieure à 10.000 euros, sont concernés (meubles, bijoux, collections d'art). Les véhicules possédés (terrestres à moteur, bateaux, avions, etc.) devront également figurer dans cette déclaration, tout comme les fonds de commerce. Le déclarant devra enfin y indiquer les revenus perçus depuis le début de son mandat ou de sa prise de fonction. 

La déclaration devra aussi comporter la présentation des "événements majeurs ayant affecté la composition du patrimoine depuis la précédente déclaration", c'est-à-dire les achats, ventes de biens, les emprunts contractés, les successions et enfin les partages suite à divorce.  


mercredi 16 avril 2014

L’effet « Janis » par Irving Janis*

Phénomène dit de « pensée groupale » ou « pensée moutonnière ».

L’effet « Janis » tendrait à se constituer lorsqu’un groupe vise à établir un consensus sur la solution la plus acceptable pour sauvegarder la cohésion du groupe et éviter les discussions susceptibles d’être sources de conflit.

Un certain climat de complicité cherche à s’instaurer dans le groupe. 

Les membres évitent de prendre des initiatives ou de suggérer des contre-hypothèses. 

La solution préférée initialement par le groupe est soutenue de façon sélective.

Le groupe aveuglé par ses préjugés est victime de l’esprit de corps qui tend à étouffer toute pensée critique indépendante.
 
5 conditions prédisposent à cet effet :
- la cohésion élevée du groupe ;
- l’isolement par rapport au corps social ou à d’autres groupes ;
- l’absence de définition de la méthode dans le travail du groupe ;
- le leadership très directif ;
- la situation globale anxiogène et stressante.
 
2 symptômes principaux émergent :

- l’illusion collective : illusions de moralité, de rationalité, d’unanimité et d’invulnérabilité du groupe ;
 - la censure collective qui s’applique à soi-même et aux autres.
 
4 caractéristiques signent les décisions prises par effet « Janis » :

- la pauvreté de l’information recherchée ;
- les biais et les distorsions dans le traitement de l’information et la définition des objectifs ;
- l’absence de prise en compte des risques potentiels que la décision comporte ;
- le manque de recherche d’alternatives logiques et cohérentes.
 
Pour qu’un groupe cohésif évite cet effet, il doit accepter les divergences, les désaccords et ne pas rejeter les arguments neufs et les solutions originales.
 
La pensée groupale (Janis) désigne le fait qu’à l’intérieur du groupe se développent des mécanismes psychologiques qui incitent les individus à rapprocher leurs points de vue les uns des autres, à développer une cohésion qui leur fait prendre des positions irrationnelles ; elles se manifeste en particulier par le fait que l’on ne tient plus compte des réalités extérieures et, de ce fait, la décision prise est souvent boiteuse.

La pensée groupale comporte plusieurs aspects qui interviennent dans les prises de décision :
- le sentiment d’invulnérabilité qui fait que le groupe par exemple peut se croire au-dessus des lois ;
- la conviction d’être dans son bon droit ;
- la tendance à dénaturer une information contraire à la décision du groupe ;
- les pressions exercées sur les membres afin qu’ils soutiennent la décision majoritaire ;
- la tendance des membres à construire des stéréotypes concernant des personnes opposées à leur décision.

Les membres d’un groupe sont plus intéressés et préoccupés à sauvegarder leur cohésion ou à défendre le groupe contre des menaces externes plutôt qu’à trouver et à aboutir à une décision rationnelle.

* Irving Janis était chercheur en psychologie, né le 26 mai 1918 à New York et mort le 15 novembre 1990. 
 


 

mardi 15 avril 2014

NS'M : Sécurité devant les écoles, oui aux ASVP

Engagement de campagne, j'ai pris au travers des discussions avec les parents d'élèves, l'engagement de créer un service d'Agent de Surveillance de la Voie Publique, afin de garantir la sécurité des enfants et de leurs parents devant nos écoles.

La configuration problématique de quelques unes de nos rues doit nous amener à prendre ce type de décision au plus vite.

La municipalité de Jacques Mahéas saura entendre je l'espère l'exigence des parents d'élèves pour la mise en place de ces agents dès la rentrée prochaine.

Je soutiendrai cette création car elle est dans l'intérêt collectif. 

Au delà des missions de sécurisation des points écoles, nous pourrions demander à ces agents dans leur mission quotidienne, d'assurer la lutte contre le stationnement sauvage et le phénomène de voiture ventouse dans notre ville qui se développe. 

Cela nécessite d'assermenter les nouvelles recrues auprès du Procureur de la République. Il faudra donc en amont anticiper le recrutement de ces agents au plus vite afin de les rendre opérationnels dès septembre prochain. 

Je participerai dans quelques instants à une discussion avec des parents d'élèves portant sur ce sujet.

À très vite. 

Être ASVP, ça veut dire quoi ? 

L’agent de surveillance des voies publiques (ASVP) est un agent communal avec des fonctions très limitées. Il doit être agrée par le procureur de la république et assermenté par le juge du tribunal, à la demande du maire. L’ASVP doit prêter serment devant le tribunal de grande instance pour pouvoir agir seul sur la voie publique.

L’agent de surveillance des voies publique a seulement la compétence de constater par procès-verbal, les infractions et les contraventions aux règles relatives à l’arrêt et au stationnement des véhicules. 

Concrètement cela signifie qu’il peut :

- constater et verbaliser les cas d’arrêts ou de stationnements interdits des véhicules (Art. L.130-4 et R.130-4 du code de la route)

- constater et verbaliser les cas d’arrêts ou de stationnements gênants ou abusifs

- constater les contraventions relatives au défaut d’apposition du certificat d’assurance sur le véhicule (Art. 211-21-5 du code des assurances)

- constater les infractions et les contraventions aux dispositions des règlements sanitaires relatives à la propreté des voies et espaces publics (Art. L.1312-1 du code de la santé publique)

- Assurer les traversées devant les écoles 

L’ASVP peut aussi être nommés par le maire pour rechercher et constater les infractions aux règles relatives à la lutte contre les bruits de voisinage et les nuisances sonores (Art. 2 du décret n°95-409 du 18 avril 1995).

Il peut être nommé également par le maire pour rechercher et constater les infractions au code de l’urbanisme.

Enfin, comme n’importe quel autre citoyen, il peut intervenir en cas de crime ou de délit flagrant conformément aux dispositions des articles 53 et 73 du code de procédure pénale.

L’ASVP doit porter une tenue, le maire est libre de définir l’uniforme et l’insigne qui va avec. Par contre, il faut qu’ils se distinguent tous les deux de l’uniforme et des insignes des policiers municipaux afin que la confusion ne soit pas possible.

samedi 12 avril 2014

NS'M : Stop aux voitures ventouses !

Beaucoup d'entre vous se plaignent du phénomène dit de "voiture ventouse". 

Le principe est simple : garer un véhicule sur la voie publique, souvent voué à la casse et le désosser au fur et à mesure des besoins de son propriétaire ou des voleurs. 

Les raisons sont connues : 

- stationnement payant inexistant 
- pas d'ASVP (Agent de Surveillance de la Voie Publique) 
- pas de Police municipale 
- une fourrière inexistante 

Pour remédier à cela, je propose un travail renforcé avec les services de police et la fourrière de secteur. 

Le rôle de celle-ci doit être remis sur la table des discussions. 

L'élu en charge de la thématique "sécurité" devra demander aux services de l'État une réactivité plus palpable afin de préserver la qualité de vie des Nocéennes et des Nocéens.

Les règles du code de la route nous le permettent. 

Je ne fais aucune distinction entre servitude "publique et privée" car la République doit agir sur l'ensemble de son territoire sans discrimination. 

Membre de la commission municipale "sécurité", je poserai cette question prochainement. 

À très vite. 

vendredi 11 avril 2014

L'avenir des socialistes, l'avenir de la France

Par Julien Dray.  

Je suis de ces militants qui conservent de lourdes interrogations sur les récents soubresauts à l’intérieur du Parti Socialiste. Je suis aussi de ceux qui pensent qu’il n’est pas bon que notre Parti soit inféodé aux institutions de la Vème République. Loin de moi l’idée de raviver les guerres puniques du mouvement étudiant. Mais je tiens en revanche à exposer ici les termes du débat qui doit immanquablement avoir lieu au plus vite.

La défaite majeure subie aux élections municipales vient de loin. Rien ne sert de focaliser les critiques sur les personnes quand les causes de la défaite doivent beaucoup à un renoncement collectif, à une absence de cap idéologique, d’ancrage dans la société. Il ne s’agit pas – j’insiste – d’une crise de leadership. Il s’agit d’une crise idéologique profonde, d’une crise de sens sur ce que le socialisme signifie et, conséquemment, d’une crise de l’outil qu’est le Parti Socialiste.

Nous avons mésestimé la capacité des droites à dominer culturellement la société française. Oubliant nous-mêmes de mobiliser cette société, de lui donner un cap, un espoir et un chemin, nous avons payé au prix fort dans les urnes le prix d’un égarement stratégique majeur.

Pour sortir de cette crise, nous devons inventer la prochaine étape du socialisme français, collectivement, tous ensemble. Car le sursaut ne peut qu’être collectif.

Idées, organisation, reconquête. Gagner dans les urnes implique de gagner dans les têtes. C’est le sens du combat idéologique, de la bataille culturelle que nous devons mener et qui commence par ce travail sur les idées mais aussi sur notre organisation afin d’engager la reconquête.

Rénover l’idée socialiste d’abord. Notre pays, notre continent ne sont pas dépourvus d’idées nouvelles. Il y a des raisons d’espérer de notre société, de ses forces et de ses richesses d’inventivité et de générosité. Il y a dans la société, des forces, des solutions nouvelles auxquelles il s’agit de donner un sens en les intégrant dans un projet socialiste renouvelé. Le Nouveau Parti Socialiste que nous devons bâtir signifie d’abord l’élaboration d’un nouveau projet de société. Ce projet doit être en phase avec l’ère de la mondialisation, avec les bouleversements qu’elle porte et auxquels nous devons répondre. Il faut assumer un réformisme radical. Il ne s’agit pas de hausser constamment les décibels contre le capitalisme ni de rester dans une forme de verbalisme et d’incantation. Il s’agit de faire preuve de volonté, en imaginant et apportant des solutions concrètes, des changements réels à la marche du monde. Il s’agit d’assumer notre part de rêve et de la confronter au réel pour changer le monde. Transformer la société, penser et bâtir la République européenne, redonner un rôle moteur à l’Etat dans la mondialisation. Il y a tant à faire !

Cela passe par notre ouverture à la société, aux syndicalistes ou militants associatifs, à d’autres partenaires de gauche, à des personnalités nouvelles – françaises ou européennes – et aux idées qu’elles portent.

Comment pourrions nous éviter de renouveler notre pensée sur l’Europe, sur le rôle de l’Etat dans l’économie, sur la République, sur le rassemblement de la gauche, vital et pourtant si malmené ? Oui, il importe de repenser tout ce qui avait force de l’évidence autrefois et qui aujourd’hui est fragilisé ou bouleversé par la grande mutation dans laquelle la France et l’Europe sont embarquées. C’est d’une dynamique unitaire que tout peut repartir. Prenons garde : l’éparpillement des forces de gauche est engagé. Il induit d’abord l’impuissance puis peut amener à la disparition. Au bout du chemin, c’est le risque groupusculaire, c’est le risque de revenir à la situation du Parti socialiste de 1969. Quelques heureux notables et 5% de voix !

Notre famille politique a donc besoin d’un grand rassemblement, d’Assises du Socialisme à l’automne largement ouvertes – en direction des militants syndicalistes, associatifs et aussi en associant ceux qui sont aujourd’hui en colère – pour refonder notre message, notre projet et donner une perspective intellectuelle au socialisme du XXIème siècle. Nous venons du socialisme républicain, nous portons cette tradition mais c’est une tradition qui a su longtemps se renouveler. Au fil de notre longue histoire, depuis Jaurès, nous n’avons jamais cessé de synthétiser les aspirations nouvelles à l’émancipation. Nous sommes les continuateurs de l’histoire du socialisme et c’est de notre responsabilité de nous renouveler pour que le socialisme vive. Tendre la main pour nous renouveler, tel est notre première mission et c’est la meilleure façon de créer le Nouveau Parti Socialiste. Evidemment, il s’agira cette fois d’aboutir à un grand texte refondateur, un manifeste socialiste refondé, repensé avec toutes celles et tous ceux qui y croient et qui ont envie de convaincre.

Rénover l’outil qu’est le Parti Socialiste est impératif. Les militants doivent être des acteurs à part entière du Parti. Il y a plusieurs manières de s’engager. Le Nouveau Parti Socialiste devra être capable de mettre au cœur de son fonctionnement les militants, toujours présents, maitrisant à la fois l’histoire du socialisme, ses buts ultimes, le fonctionnement du PS. Autour de ce cœur battant du NPS, se trouveront les volontaires, toutes ces femmes et ces hommes, qui à chaque élection apportent leur soutien au combat de la gauche mais qui ne souhaitent pas nécessairement être au cœur de « l’appareil ». Enfin, il s’agira d’organiser les soutiens du Nouveau Parti Socialiste. Nombreux sont ceux qui, dans la société française, sans forcément souhaiter militer, soutiennent les idéaux de gauche, les idéaux socialistes. Organisons ces forces !

Il nous faut en effet renouer avec des pans entiers de notre société. Une partie du peuple de gauche déserte les urnes. Et pourtant, ce peuple de gauche aimerait espérer, aimerait qu’un horizon soit défini et une mission historique nouvelle soit assignée aux socialistes. C’est au PS d’aller à sa rencontre. C’est en faisant des militants des acteurs, à la base, du combat culturel que nous devons porter que nous pourrons reconquérir le cœur et le vote des Françaises et des Français. Nous ancrer dans la vie locale, la vie sociale, de nos quartiers, de nos campagnes, de villes, de nos villages et bourgs, implique que nous renouvelions nos méthodes militantes, que nous ouvrions nos sièges fédéraux sur la société, que nous soyons davantage prompts à accompagner nos concitoyens dans leur quotidien, que nous associons militants associatifs, militants syndicaux à nos initiatives.

Il nous retrouver un rôle moteur dans l’animation du débat politique. C’est à nous, à ce qui sera le Nouveau Parti Socialiste, de lancer les idées et solutions nouvelles, de favoriser par des conventions, des événements nationaux l’émergence d’idées nouvelles et de les porter loin. François Mitterrand me confiait un jour que lorsqu’il était Premier Secrétaire du PS, pas une semaine ne se passait sans qu’il ne soit obligé de revenir de Château-Chinon pour s’exprimer au cours d’une Convention ou de tout autre événement national du PS. Quel bouillonnement ! Quelle vie ! C’est cela qu’il faut susciter !

La formation, trop longtemps délaissée par le PS, doit redevenir le cœur de notre préoccupation. Former, c’est donner à chacun les clés pour le socialisme. Clés par rapport à son passé mais aussi pour agir politiquement efficacement, au plus près de ses concitoyens. Former des militants c’est les rendre autonomes, les doter d’une idéologie, d’un savoir faire pour qu’ils précisent sans cessent leur idéal, sachent le faire partager et développent les moyens de leur action. Dans cette perspective, il faut renouer avec l’idée d’une école de combat politique – véritable « couveuse » de cadre – qui recherche dans toute la société les talents qui y sont présents, les énergies et qui forme ainsi les cadres de demain du mouvement socialiste.

Les militants doivent pouvoir être des références dans leur ville, leur commune, leur quartier, sur leur lieu de travail. Les réunions d’appartement, mais aussi les prises de parole dans l’espace public doivent être leurs outils… sans évidemment parler du 2.0.

Il nous faut également un hebdomadaire des socialistes, qui porte nos combats et nos idées. Un journal permet de créer l’événement partout, de susciter des débats, de répandre des arguments. Un journal est nécessaire, essentiel, au combat d’un parti politique, au même titre que les nouveaux outils du 2.0, que nous devons nous approprier le plus rapidement possible tant ils évoluent.

Reconquérir enfin le cœur de nos concitoyens et nous ancrer dans les territoires. Agir local. Chaque militant sait que c’est en donnant un sens à l’expérience concrète et quotidienne de nos concitoyens que l’on peut remporter des combats politiques, susciter l’adhésion et faire partager à toujours davantage de citoyens notre idéal.

C’est au prix d’une profonde refondation de notre projet et du parti lui-même. C’est aussi en faisant du Nouveau Parti Socialiste, le point de départ d’une nouvelle unité des forces de gauche et écologistes, d’une nouvelle coalition conquérante, en incluant les citoyennes et les citoyens engagés – militants associatifs ou syndicaux – que l’on peut engager cette nouvelle période. Voilà la feuille de route qu’il faut proposer au Nouveau Parti Socialiste.

Disons le clairement, l’enjeu est simple : changer ou mourir.


La Région investit 9 M€ pour l’amélioration et le développement des transports en commun

Jean-Paul HUCHON, Président de la Région Ile-de-France et Pierre SERNE, Vice-président chargé des Transports et des mobilités, ont fait voter ce jour 9 M€ de subventions régionales pour aider de nombreux projets de transports en commun attendus par les Franciliens.

Ces aides vont permettre de lancer des études techniques afin de mener à bien les chantiers de réalisation des projets d’infrastructures.
 
· 1,5 M€ pour financer les études des futures lignes de bus en site propre : la future ligne qui reliera Chateaufort à Saint-Quentin-en-Yvelines (78), pour la future ligne de bus Altival (94) et pour le future T Zen 5 à Ivry (94).
 
· 3,9 M€ pour financer les études du prolongement du tramway T1 vers Colombes dans un premier temps, puis Nanterre et Rueil-Malmaison (92).
 
· 2 M€ pour financer les études du téléphérique entre Créteil et Villeneuve St Georges (94). Il permettra à des milliers d’usagers des communes de Valenton, Limeil-Brévannes et de Villeneuve St Georges d’être à moins de 10 min de la station de métro Créteil-Pointe du lac (ligne 8).
 
Le réseau existant n’est pas oublié et les lignes de Transilien J, N et U sont dotées de 1,6 M€ pour définir un plan global de travaux pour l’amélioration  de ces lignes, au-delà des travaux de maintenance en cours.
 
« Nous sommes dans la continuité du Nouveau Grand Paris que la Région Ile de France porte avec l’Etat, déclare Pierre SERNE. Nous poursuivons notre politique volontariste pour les transports en Ile de France afin d’offrir aux Franciliens un réseau maillé et performant en complément du Grand Paris Express ».

jeudi 10 avril 2014

La Région répond au plus près des besoins de formation des territoires

Le dispositif « Programme Qualifiant Territorialisé » mis en place par la Région Ile-de-France en 2008 a pour objectif de construire une offre de formation qui répond à des besoins locaux.
Ce dispositif comporte deux modalités distinctes selon les territoires et la volonté des acteurs locaux : soit un soutien régional à une structure territoriale bénéficiant de co financements, soit une intervention régionale sous forme d’achat de prestation.
Dans ce cadre, Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France et Emmanuel Maurel, Vice-Président en charge de la formation professionnelle, de l’apprentissage, de l’alternance et de l’emploi ont fait voter aujourd’hui par les élus régionaux un rapport permettant l’attribution de deux subventions : 
 - La première d’un montant de 200 000 € en faveur de l’association Centre d’Initiative des Métiers d’Aide à la Personne (Mureaux 78) pour la mise en œuvre de parcours de formation « services et aide à la personne», pour 518 places.

La mise en œuvre des parcours de formation « services et aide à la personne » a débuté de manière anticipée en mars 2013 et doit s’achever en décembre 2014. Le public ciblé concerne les demandeurs d’emploi du territoire nord Yvelines afin d’assurer une formation en vue d’acquérir un diplôme dans le domaine sanitaire et social. La part des femmes dans ces formations est majoritaire (92%). 14% des stagiaires ont moins de 26 ans, 69% de 26 à 45 ans, 17% ont 45 ans et plus. Tous les stagiaires sont résidents du 78.
- La deuxième d’un montant de 69 883 € en faveur de la commune de Ris Orangis (91) pour la mise en œuvre du parcours de formation « DE Aide Médico Psychologique», pour 15 places.

La ville de Ris Orangis, porteur du projet, assurera le suivi du parcours de formation en étroite collaboration avec l’organisme de formation qu’elle aura retenu. Le public visé est, prioritairement, les demandeurs d’emploi (de niveau V ou infra), résidant sur la ville de Ris Orangis. Le projet doit début en mai 2014 pour s’achever en novembre 2015.
Pour mémoire :

La Région Ile-de-France veut faire de la formation tout au long de la vie un droit pour tous les Franciliens, toutes les Franciliennes, jeunes et adultes mais également un levier pour le devenir économique de notre territoire. En 2014, elle y consacre quelque 281 M€ et se fixe les objectifs suivants :

• Développer une offre de formation continue plus individualisée et territorialisée, répondant au besoin des secteurs économiques,
• Accompagner la mise en place d’un service public régional de l’orientation en lien avec la création et le déploiement du « compte personnel de la formation »,
• Assurer la rémunération et la protection sociale des stagiaires de la formation professionnelle non indemnisés par ailleurs.

La loi du 5 mars relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale est la reconnaissance que la Région a fait ses preuves et constitue l’échelon pertinent d’actions.

Les performances extra-financières de la Région Ile-de-France sont « robustes »

Après la confirmation de la qualité financière de la Région Ile-de-France par Standard & Poor’s vendredi dernier, la Région prend acte avec satisfaction de son évaluation extra-financière par l’agence Vigeo qui la classe seconde parmi les 28 collectivités territoriales d'Europe analysées.

Cette notation s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue engagée par la Région Ile-de-France. 

L’évaluation de sa responsabilité sociétale (impact de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement) affirme son engagement et traduit un comportement transparent et éthique salué notamment en 2013 par l’AFNOR (ISO 26000).

Le rapport d’évaluation Vigeo affiche le score global de 59 sur 100 (la précédente évaluation avait été réalisée en février 2013 avec un score de 57). Les performances de la Région ont porté sur l’analyse des secteurs suivants : environnement, ressources humaines, droits humains, engagement sociétal, commande publique, gouvernance.
Vigeo estime que les performances extra-financières de la Région sont « robustes » dans leur ensemble. Ses résultats, qui demeurent à un niveau élevé, positionnent la Région comme acteur responsable de premier plan. 

Elle est en avance sur la moyenne des scores de ses homologues sur l’ensemble des thématiques du référentiel d’évaluation.

L’agence souligne que les principales forces de la Région résident dans :
-          un système transparent et accessible pour favoriser l’accès de toutes les entreprises à la commande publique et pour gérer les prestataires,
-          des stratégies appropriées en matière d’aménagement durable, de développement économique et d’innovation,
-          des audits et contrôles internes adéquats,
-          la protection de la biodiversité.
Le rapport indique que « La Région Ile-de-France affiche la meilleure performance du secteur pour la gestion des espaces naturels et la biodiversité, la coopération durable avec les fournisseurs, l’aménagement et le développement durable des territoires. Elle figure parmi les collectivités les plus performantes en matière de cohésion sociale et de développement solidaire. »

Pour Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France : «  En plus d’être reconnue pour sa gestion financière rigoureuse et sa gestion prudentielle de la dette par les agences de notation, la Région Île-de-France se positionne comme l’une des meilleures collectivités en termes de performances environnementales, sociétales et de gouvernance. 

Cette notation extra-financière traduit une vision cohérente des politiques publiques régionales que je suis déterminé à maintenir et amplifier. »

mardi 8 avril 2014

NS'M : Venez assister au Conseil municipal à l'Hôtel de Ville

Le Conseil Municipal se réunira en séance publique le jeudi 10 avril 2014 à
20 h 00.

 À cette occasion, nous aborderons plusieurs points dont vous trouverez la liste ci-dessous. 

Véritable lieu du débat politique local, je vous invite à nous y retrouver.

Ainsi, vous pourrez mieux identifier les compétences des uns et des autres et vous faire un avis objectif... 

À jeudi ! 

1) Compte de gestion du receveur municipal. Budget principal de la Commune et budgets annexes.
Exercice 2013

2) Compte administratif Commune - Exercice 2013

3) Présentation des annexes au compte administratif de la Commune

4) Récapitulatif des entrées et des sorties de l’actif durant l’exercice 2013

5) Compte administratif  - Assainissement. Exercice 2013

6) Compte administratif - Port de Plaisance. Exercice 2013

7) Compte administratif - Camping de Corse. Exercice 2013

8) Compte administratif - Centre Equestre. Exercice 2013

9) Compte administratif - Cité artisanale. Exercice.2013

10) Compte administratif - Restauration Manifestations Municipales. Exercice 2013

11) Budget Primitif Commune - Exercice 2014

12) Vote des taux communaux d’imposition (taxe d’habitation, taxe sur le foncier et taxe sur le foncier non bâti et taux de cotisation foncière des entreprises)

13) Vote du taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères

14) Présentation des annexes au budget primitif de la commune

15) Attribution de subventions aux associations locales

16) Budget primitif Assainissement - Exercice 2014

17) Budget primitif - Port de Plaisance. Exercice 2014

18) Budget primitif - Camping de Corse. Exercice 2014

19) Budget primitif - Centre Equestre. Exercice 2014

20) Budget primitif - Cité Artisanale. Exercice 2014

21) Budget primitif Restauration Manifestations Municipales - Exercice 2014

22) Avance de trésorerie à la Caisse des Ecoles

23) Indemnités de fonction du Maire, des Maires Adjoints et des Conseillers Municipaux

24) Adoption du règlement intérieur du Conseil Municipal

25) Représentation du Conseil Municipal à la commission administrative pour la révision des listes électorales

26) Représentation du Conseil Municipal à la commission locale pour la réglementation de la publicité

27) Représentation du Conseil Municipal à la commission départementale  de l’action touristique

28) Représentation du Conseil Municipal à la commission communale des impôts directs

29) Représentation du Conseil Municipal au conseil communal de prévention de la délinquance

30) Représentation du Conseil Municipal à la commission consultative des services publics locaux

31) Représentation du Conseil Municipal dans les hôpitaux de Maison-Blanche, Ville-Evrard et Le Raincy/Montfermeil

32) Représentation du Conseil Municipal à la Mission Locale Pour l’Emploi

33) Représentation du Conseil Municipal aux conseils d’écoles, aux conseils d’administration des collèges et du lycée Cugnot

34) Représentation du Conseil Municipal au conseil d’exploitation du centre équestre

35) Représentation du Conseil Municipal au comité de pilotage « programme local de prévention des déchets »

36) Représentation du Conseil Municipal au conseil d’établissement consultatif pour la patinoire municipale

37) Représentation du Conseil Municipal à la commission Locale de l’Eau

38) Représentation du Conseil Municipal à la commission des menus du service restauration

39) Avantages particuliers aux administrateurs de la SEMINOC

40) Acquisition d’un bien immobilier situe 5 avenue Maison-Blanche

41) Acquisition d’emplacements de stationnement dans le parking rue du Berry

42) Convention de servitude de passage pour l’établissement d’une canalisation gaz

43) Personnel communal : modification du tableau des effectifs

44) Personnel communal : emploi du cabinet du maire

45) Rapport sur application des articles L.2122.22 et L.2122.23 du Code Général des  Collectivités Territoriales.

46) Questions orales.

mardi 1 avril 2014

La Région Ile-de-France aux côtés de l’industrie du cinéma

La Région Ile-de-France est l’un des principaux soutiens du cinéma français, reconnu par les professionnels comme par les spectateurs pour son accompagnement au quotidien. 

L’attractivité du territoire francilien en matière de cinéma n’est plus à démontrer, il faut au contraire l’encourager et la développer. 

Conformément aux engagements de la majorité régionale, la culture en général et le cinéma en particulier, garant de la cohésion des territoires et  sources de progrès sont au cœur des politiques régionales.  

3,2 M€ pour l’industrie du cinéma

Dans le cadre de la Commission permanente qui se tiendra jeudi 10 avril, il sera proposé aux élus régionaux d’approuver une subvention d’un montant de 3,2 M€ pour financer plusieurs projets cinématographiques.

2,6 M€ dans le cadre du dispositif régional d’aide à la production (5 films et 10 téléfilms ou documentaires TV)
0,5 M€ dans le cadre du dispositif régional de soutien aux festivals et réseaux cinématographiques (11 projets soutenus)
0,1 M€ dans le cadre du dispositif régional d’aide après production (2 courts métrages et 2 longs métrages soutenus) 
La Région Ile-de-France présente à Cannes

Dans le cadre de la Commission permanente, il sera proposé aux élus régionaux d’approuver une subvention d’un montant de 140 K€ pour couvrir :

La participation de 30 apprentis franciliens au Festival de Cannes. La Région a conçu un parcours de trois jours pour des apprentis aux métiers du cinéma (comédiens, coiffeurs, maquilleurs, régisseurs…) pour leur permettre de rencontrer des professionnels du métier vers lequel ils se destinent. Les jeunes bénéficieront en outre d’une visite guidée du Marché du Film et assisteront à des projections au sein du Palais des Festivals.

Les interventions des responsables du Festival de Cannes qui ont lieu en Ile-de-France dans le cadre du travail d’éducation à l’image et à un cinéma de qualité : avant-premières, formation pour les ciné-clubs…

La participation des élus, des agents et des membres du comité de lecture de la Commission du Film qui se rendent à Cannes pour représenter la Région Ile-de-France, développer les échanges avec les professionnels du secteur et, in fine, les convaincre de localiser leurs productions en Ile-de-France. 

La participation à des rencontres professionnelles telles que le Festival de Cannes - 1ère manifestation mondiale du septième art avec un chiffre d’affaire de près de 1 Md€ - mais aussi de 45 festivals et réseaux cinématographiques (chiffres 2012), fait partie de la politique volontariste d’aide au cinéma menée par la Région Ile-de-France.
Un baromètre à paraitre sur l’état de l’emploi dans le secteur du cinéma en Ile-de-France

Mercredi 9 avril, sera dévoilée une étude sur l’état de l’emploi dans le secteur du cinéma en Ile-de-France. 

L’industrie du cinéma représente une des activités majeures de la Région Ile-de-France. En 2012, 130 000 personnes travaillaient dans le secteur de l’audiovisuel et du cinéma (20 000 emplois permanents et 110 000 intermittents).

Les 10 ans de la Commission du Film d’Ile-de-France

Jeudi 10 avril au soir seront également célébrés les 10 ans de la Commission du Film d’Ile-de-France dont l’action contribue à ce que l’Ile-de-France continue à être la première région française des lieux de tournage (en 2013, près de la moitié des films d’initiative française et 80 % des tournages étrangers en France aient été tournés en Ile-de-France). 

L’action de la Commission du Film d’Ile-de-France du film est déterminante pour renforcer l’attractivité de l’Ile-de-France et faire face à la concurrence de pays européens, aux coûts inférieurs.

Les données du Centre National de la Cinématographie (CNC) pour l’année 2013 sont en nette amélioration et attestent d'un nombre de jours de tournage en France en progression avec des délocalisations en net recul (-17,8%).

Le soutien de l’Etat (crédits d’impôt rénovés) et les aides à production de la Région Ile-de-France permettent de lutter contre la désertion cinématographique : pour 1€ investit par la Région Ile-de-France dans l’industrie du cinéma, ce sont 15,6 € qui sont dépensés au sein de la région.